
Match : 21-14
Le LOU a rempli son contrat dimanche soir en décrochant la fameuse affiche face au Stade Toulousain, qui a vu plusieurs internationaux revenir à son niveau (Mauvaka, Ntamack, Lebel) même si la plupart sont en repos (Marchand, Jelonch, Ramos) ou non (Baille , Flament et Dupont, suspendu pour son terrible parcours contre les Springboks).
Souvent tournés vers l’opposition, les deux formations n’ont pas renié leurs idées. Mais ils oublient d’ajouter des faits à leurs idéaux. De nombreuses fautes de mains ont interrompu l’animation des deux équipes. Et, en première période, c’est Toulouse qui s’en sortait le mieux grâce à un éclair de Romain Ntamack (15e).
Au retour des vestiaires, les Lyonnais ont enfin mis le cap. Plus puissants que leurs adversaires, ils ont brisé la défense toulousaine à deux reprises grâce à Davit Niniashvili (47e), toujours remuant, et Ethan Dumortier (54e). En sept petites minutes, le LOU a géré la rencontre sans lâcher prise, malgré la belle pression haut-garonnaise dans la dernière période de la partie, marquée par l’essai d’Alban Placines (79e).
Sans espoir du match de ce dimanche (Barassi, Costes, Retière), le Stade toulousain a quitté Gerland avec quelques prises de tête. Mais, malgré la troisième défaite de la saison, les hommes d’Ugo Mola restent dans le top 14, tandis que le LOU remonte à la quatrième place.
6
C’est la sixième fois de suite que le Stade toulousain ne s’impose pas face à Lyon. Les Haut-Garonnais n’ont plus gagné à Gerland depuis le 26 novembre 2017 (9-17). Depuis, ils ont enregistré cinq défaites et un nul au LOU.
Joueur : la réponse de Romain Ntamack
Critiqué pour sa performance décevante en équipe de France lors de la tournée d’automne, Romain Ntamack est revenu dans son club ce dimanche avec la critique d’attaquant du Japon (35-17) sur le visage. La première mi-temps a fait mieux que sa sortie la semaine dernière face aux Brave Blossoms, en inscrivant le premier essai toulousain dès le quart d’heure.
Inspiré, Ntamack joue astucieusement en retrait derrière la défense lyonnaise qui monte en puissance, avant de devancer Ethan Dumortier au plongeon du ballon. Egalement très efficace en défense, à l’image de sa décision décisive sur Niniashvili en début de seconde période (44e, 45e), le Toulousain a obtenu de meilleurs résultats, bien qu’échouant du pied (10e) et bienvenus aux chandelles invisibles (52e).